Avers : dans un cercle de grènetis, Vierge, de face, assise, sur un thôkos (trône sans dossier), aux piètements faits de perles et garni d’un coussin, tenant des deux mains, debout sur ses genoux, l’Enfant bénissant. De part et d’autre de l’effigie, les sigles pour Μ(ήτ)ηρ Θ(εο)ῦ, Mère de Dieu. Revers : légende sur sept lignes, précédée d’une croisette : + Θ(εοτό)κε βοήθει Σαμουὴλ [π]ροέδρῳ (καὶ) δουκὶ τῷ Ἀλουσιάνῳ. + Mère de Dieu apporte ton secours à Samuel Alousianos, proèdre et duc.Samuel Alousianos porte pour patronyme le prénom de son père, lemagistre Alousianos. Il fait partie de la deuxième génération des princes bulgares soumis par Basile II et assimilés dans la société byzantine, surtout à travers des mariages opportuns. Catherine, une des tantes paternelles de Samuel, a épousé le futur empereur Isaac Comnène, alors que sa mère possédait un patrimoine foncier notable dans le thème du Charsianon. Sa soeur fut la première épouse du futur empereur Romain IV Diogène.C’est sous le règne de celui-ci que Samuel semble avoir atteint le sommet de sa carrière militaire et de sa promotion nobiliaire. Les Alousianoi furent assez prolifiques, puisque nous connaissons aussi Georges, duc de Théodosioupolis et duc de Kars, David, Constantin, Elpidiphoros et Michel.