Cette pièce appartient à un ensemble se composant de deux paires de mains fermées (gauche et droite) en bronze qui retiennent chacune un support rectangulaire. Les supports sont munis d’un tenon vertical tronconique qui s’enfonce dans le creux tubulaire de chaque main, alors que les mains ont un tenon de fixation longitudinal quadrangulaire dans le prolongement du poignet. Le dispositif semble donc avoir été conçu pour être fixé sur un mur. Les supports rectangulaires sont faits de deux plaques reliées à leur extrémité inférieure formant ainsi une sorte de boîtier plat ouvert sur les trois côtés. Leur face antérieure porte un décor ajouré de griffon ailé tourné vers la gauche, la patte levée. Ce type de décor apparaît surtout aux XIe-XIIe siècles à Byzance, peut-être sous l'influence de l'art islamique contemporain. Les mains fermées en bronze appartiennent à une production dont de nombreux exemples existent dans des musées ou des collections privées. L’hypothèse la plus souvent admise, est qu’il s’agit de porte-lumières disposés dans les églises byzantines sur différents éléments d’architecture. D’autres pièces venaient s’y insérer sur lesquelles pouvaient être piqués des cierges par exemple.