Que diriez-vous de porter au poignet , ou de déposer sur votre console, dans une jolie boîte, un bracelet illustrant lui aussi le point de vue de Hodler fasciné par le lac de Thoune ? Voici de quoi satisfaire un voyage en miniature au cœur de la Suisse, avec sept paysages et hauts lieux d’histoire, se déroulant de gauche à droite du bracelet : le lac de Brienz, le Wetterhorn, Genève, Saint-Martin (vallée de Chamonix), le lac de Thoune, le Château de Chillon, la Chapelle de Tell. La situation géographique privilégiée de la ville sise au bord du lac Léman, entourée des montagnes du Jura et des Alpes, dominées par le Mont-Blanc, a exercé une fascination sur les artistes, à laquelle les graveurs et peintres sur émail n’ont pas échappé. La ville et sa campagne, ses points de vue (notamment depuis Prégny Chambésy face au Mont-blanc) ont constitué un répertoire iconographique de prédilection, dès le début du XIXe siècle. Ces œuvres correspondent au goût pour la promenade développé à cette époque, que les villégiatures des étrangers adonnés au tourisme renforce dès 1840. Les gravures et toiles célèbres de Wolfgang Adam Toeppfer (1766-1847), Jean-Antoine Linck (1766-1843) et Carl Ludwig Hackert (1740-1796), Alexandre Calame ( 1810-1864), François Diday (1802-1877) fournissent les sources principales des émailleurs. Les peintres sur émail de Genève ont diversifié le catalogue de leurs modèles, en réalisant aussi des points de vue non genevois : les vues lacustres de Suisse, les paysages alpins célèbres, les sites fameux liés à l’histoire suisse, se déroulent sur les médaillons qu’ils signent parfois. Ces derniers alimentent la production de bijouterie, qui offre, par ses volumes généreux alors à la mode, des espaces confortables pour les peintures en miniature.La situation géographique privilégiée de la ville sise au bord du lac Léman, entourée des montagnes du Jura et des Alpes, dominées par le Mont-Blanc, a exercé une fascination sur les artistes, à laquelle les graveurs et peintres sur émail n’ont pas échappé. La ville et sa campagne, ses points de vue (notamment depuis Prégny Chambésy face au Mont-blanc) ont constitué un répertoire iconographique de prédilection, dès le début du XIXe siècle. Ces œuvres correspondent au goût pour la promenade développé à cette époque, que les villégiatures des étrangers adonnés au tourisme renforce dès 1840.