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Voltaire, dit-on, n’aimait guère les beaux-arts. Les Délices, après son départ, abritèrent pourtant nombre de tableaux issus de toute l’Europe : François Tronchin, qui rachète les Délices en 1765 et y réside jusqu’à sa mort, en 1798, fait en effet transiter par l’actuelle bibliothèque quelques-unes des plus belles toiles de l’époque.
C’est aujourd’hui une série de portraits signés Susan Farkas, célèbre photographe, qui est proposée jusqu’au 15 mars 2016 au premier étage du musée. Nos visiteurs se souviennent que ces mêmes murs avaient jadis accueilli les portraits de Georges Haldas réalisés par Slobodan Despot : autant dire que la maison de Voltaire, en dépit du peu de goût de l’auteur de Candide pour les beaux-arts, se prête avec un plaisir non dissimulé aux joies de l’image.
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