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C’est
au foyer du Grand Théâtre de Genève que l’Institut
et Musée Voltaire a fêté son cinquantième
anniversaire. L’inauguration officielle de la bibliothèque
et du musée a en effet eu lieu le 2 octobre 1954 : elle
avait alors conclu deux ans de discussion entre le Conseil administratif
de l’époque et le milliardaire Theodore Besterman,
passionné de Voltaire, et qui proposait, en échange
de sa nomination au rang de conservateur, le don à la Ville
de l’ensemble de sa prestigieuse collection d’imprimés,
de tableaux et de manuscrits.
Alain Jacquesson, directeur
de la BPU, a ouvert les débats en établissant un
bref rappel historique : la maison est passée en 1973 aux
mains de Charles Wirz, a connu une importante rénovation
entre 1989 et 1994, date du tricentenaire de la naissance de Voltaire,
et s’ouvre maintenant à un plus large public, grâce
à un effort particulier dans le domaine de la médiation
culturelle.
François Jacob, conservateur, après avoir remercié
les différents partenaires de l’Institut, a insisté
sur les nouveautés dernièrement mises en place :
la Gazette électronique a déjà publié
plusieurs numéros, un projet de Voltairiana est
en cours (le premier numéro paraîtra à la
fin de l’hiver), et l’exposition intitulée
« Tremblez, terriens ! », actuellement en phase de
préparation, donne lieu à une série d’intéressantes
collaborations.
M. Patrice Mugny, conseiller administratif, a ensuite clos les
débats, en souhaitant qu’un esprit « voltairien
» anime davantage les débats citoyens dans l’ensemble
de la Suisse. Il en a ensuite appelé, dans le sillage de
l’hôte des Délices, à plus de tolérance
envers autrui.
Candide de Jean-Marie Curti au Grand Théâtre
: un réel succès
La soirée du 2 octobre
avait été ouverte par la présentation au
public, au foyer du Grand Théâtre, de Candide,
opéra comique de chambre pour percussions et quatre solistes,
livret de Colette Tomiche et musique de Jean-Marie Curti, d’après
le conte de Voltaire.

La création de l’œuvre
avait été faite à Ferney-Voltaire en 1994,
dans une mise en scène de Vincent Tavernier. Une tournée
avait été ensuite organisée dans le nord
de la France et dans toute la région parisienne, dans le
cadre de l’IFOB (Ile-de-France Opéra Ballet) et avait
donné lieu à un vaste projet pédagogique.
Les interprêtes chanteurs étaient Christophe Carré
(Haute-contre), Philippe Noncle (Ténor)
Philippe Le Chevalier (Baryton) et Philippe Desandré (Basse).
Inauguration de l’exposition « Aux lieux d’une
œuvre : Gérald Hervé (1928-1998) »

L’Institut Voltaire a présenté le 28 octobre
dernier sa quatrième exposition temporaire intitulée
« Aux lieux d’une œuvre : Gérald Hervé
(1928-1998) ». Ecrivain français contemporain, Gérald
Hervé est l’auteur d’une œuvre oscillant
du roman (Les Hérésies imaginaires) à
la réflexion philosophique (La Nuit des Olympica).
L’exposition, réalisée en étroite collaboration
avec l’Association des Amis de Gérald Hervé,
propose un « salon de lecture » où sont
réunis non seulement tous les textes actuellement publiés
de Gérald Hervé, mais également les articles
critiques relatifs à son œuvre.
Table ronde du Pen Club romand aux Délices
Le Pen Club romand a organisé,
le jeudi 18 novembre dernier, à l’occasion de la
Journée des écrivains en prison, une table ronde
sur le sujet. La maison de Voltaire a été choisie
comme lieu de rendez-vous et ce sont plus de trente personnes
qui se sont réunies dans la bibliothèque.
Eugène Schoulgin a d’abord évoqué les
actions 2004 du Comité des Ecrivains en Prison de PEN International
contre la répression des intellectuels à Cuba, au
Vietnam et ailleurs, ainsi que le succès d’une Maison
des Ecrivains fondée à Kaboul dans la Swiss Peace
House. Fikret Baskaya a ensuite raconté ses propres tribulations
ainsi que celles des éditeurs en Turquie. Le tout a donné
lieu à des discussions nourries et à un état
des lieux très suggestif de la situation des écrivains
dans le monde, dès lors qu’est mise en cause leur
liberté d’expression.
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