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Blanchet, Anne (Vuarrens/Suisse, 1947)


CXLIX [série "Light drawing"], 2003
Sculpture murale
Plexiglas incisé, dos métallique
Dimensions : 118 x 118 x 3 cm; dimensions : 118 x 118 x 1.5 cm (dos métallique); dimensions : 118 x 118 x 4.5 cm (hors tout); poids: 55 kg

Acquis en 2024

[n° inv 2024-174]

Collection du Fonds d'art contemporain de la Ville de Genève (FMAC)



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Crédits photographiques : Gérald Friedli, Nyon
 

Après avoir commencé son activité artistique aux États-Unis à l'aube des années 1980, sous l'influence des artistes qu'elle y découvre, notamment James Turrell, Anne Blanchet poursuit sa carrière depuis Genève. Elle s'intéresse à la lumière qu'elle va chercher à rendre visible au moyen de matériaux qu'elle manipule ou modifie sobrement. De par les qualités formelles de son travail, elle est représentée par la Galerie Denise René, à Paris, qui est spécialisée dans l'abstractiongéométrique et l'art cinétique depuis 1944, et qui l'inscrit ainsi dans un contexte où l'art repose sur des effets plastiques et offre avant tout une expérience visuelle et physique. L'artiste nourrit un grand intérêt pour la relation à l'espace qui guide ses recherches et la conduit par ailleurs à réaliser des installations pour l'espace public et des intégrations à l'architecture.
Anne Blanchet conçoit son premier Light drawing en 1995, poursuivant depuis cette série en déclinant formes et formats. Chaque plaque épaisse de plexiglas mat est incisée avec des lignes qui vont rendre perceptible la lumière en tant qu'élément physique. L'angle selon lequel celle-ci va frapper le support et le pénétrer, de même que son intensité, va produire des ombres blanches et grises toujours changeantes. Par conséquent, comme le concède l'artiste, « le dessin n'est jamais terminé »." Light drawing CXLIX" (2003) se compose d'une grande plaque avec trois éléments entaillés qui créent une séquence dynamique en diagonale descendante. Les cinq droites et les deux angles font apparaître et disparaître des profondeurs et des aires qui ne sont jamais identiques et qui permettent au public d'être témoin de la présence de la lumière et de son mouvement – pas uniquement à la surface mais au coeur de la matière elle-même.

Laurence Schmidlin